1. Les Croisades.
On appelle croisades des guerres religieuses entreprises par les peuples chrétiens, pour se défendre contre des envahisseurs qui en voulaient à leur foi.
L’histoire de France en compte huit, parmi lesquelles il y a surtout celles auxquelles les Français ont pris part, mais, au regard de l’Église, il y en a davantage.
2. Croisade d’Héraclius.
Au commencement du VIIe siècle les Perses païens ayant envahi une bonne partie de l’Orient chrétien, s’étaient emparés de Jérusalem et de la Syrie, pillant et brûlant les églises, massacrant les chrétiens ou les emmenant en esclavage et surtout emportant la relique de la vraie Croix.
Héraclius, qui était alors empereur de Constantinople, entreprit contre la Perse une guerre qui fut longue et difficile. Elle dura sept ans et conduisit enfin les armées chrétiennes jusqu’à Ctésiphon (sur le Tigre), qui était alors la capitale de la Perse. Chosroès, le terrible ravageur de l’Orient chrétien fut vaincu et tué dans cette guerre, et la Croix fut rapportée en triomphe à Constantinople, d’où Héraclius la reporta à Jérusalem, redevenue chrétienne. Le pieux et vaillant empereur la porta lui-même pieds nus dans la Ville sainte (629), et en souvenir de cet heureux événement, l’Église fait chaque année la fête de l’Exaltation de la Croix, au 14 septembre.
3. La lutte contre les musulmans d’Espagne.
On peut compter comme une autre croisade fort longue, mais couronnée du plus grand succès, la lutte ininterrompue que les musulmans, ayant envahi l’Espagne, durent subir, depuis la bataille de Poitiers, 732, jusqu’à la prise de Grenade, en 1492. La bataille de Poitiers, remportée par Charles-Martel, arrêta les bandes fanatiques qui avaient franchi les Pyrénées et s’étaient installées dans le sud de la France.
La prise de Grenade acheva la délivrance de l’Espagne, qui avait lutté pied à pied pendant 706 ans pour faire reculer l’ennemi de la foi chrétienne.
Carte pour les principales Croisades.
4. Croisades dirigées par les papes.
Elles commencent à la fin du XIe siècle avec la prédication du pape Urbain II à Clermont. Les papes, en effet, avaient compris le péril de la chrétienté, menacée de l’invasion turque. Les Turcs, sortis de l’Asie centrale, avaient déjà conquis Jérusalem, en 1078, et envahi l’empire chrétien d’Orient, qui ne pouvait plus leur résister. Il fallait leur opposer des forces puissantes et aller les combattre chez eux, au lieu d’attendre leur arrivée en Europe.
Les chevaliers assemblés à Clermont s’écrièrent avec enthousiasme : Dieu le veut ! et prirent la croix sur leurs habits, ce qui leur a fait donner le nom de Croisés (1096).
5. Prise de Jérusalem.
L’immense armée chrétienne se concentra à Constantinople, et après de longues luttes où elle perdit une bonne partie de ses troupes, en Asie Mineure, elle descendit vers Antioche, dont elle fit le siège, et enfin vers Jérusalem, qui tomba entre ses mains en 1099.
Un royaume chrétien fut fondé en Syrie avec les territoires conquis. Mais il fut constamment en lutte avec les princes musulmans voisins, spécialement ceux d’Egypte. Aussi plusieurs autres croisades durent venir à son secours, tout le long des deux siècles suivants.
Celle de 1189 comptait trois rois à sa tête, dont Philippe-Auguste. Elle aboutit à la prise de Saint-Jean-d’Acre, après un siège de deux ans, l’un des plus fameux de l’histoire. Il y périt 120.000 chrétiens et près de 200.000 musulmans.
Les croisades suivantes, d’effectifs bien moindres, n’arrivèrent qu’a retarder la chute du petit royaume, qui finit en 1282.
6. Dernières croisades.
Les croisades de saint Louis en Egypte et en Tunisie n’eurent aucun résultat bien important.
Celle de Sigismond de Hongrie et du duc de Bourgogne contre les Turcs, qui envahissaient l’Europe orientale, aboutit, en 1396, au désastre de Nicopolis (en Bulgarie).
Celle de Jean Hunyade, en 1456, sauva Belgrade assiégée par Mahomet II, qui venait de prendre Constantinople et rêvait la conquête de l’Europe entière. La fête de la Transfiguration rappelle cet événement, ainsi que la sonnerie des cloches à midi (pour l’Angélus).
Celle de Pie V, groupant les forces navales de l’Espagne et de la République de Venise, réussit, en 1571, par la grande victoire de Lépante, à abattre définitivement la puissance turque, qui, depuis n’a plus fait que décliner sur mer et bientôt après sur terre.
Cette victoire, obtenue surtout par les prières de l’Église, est, rappelée chaque année par la fête de Notre-Dame du Rosaire instituée pour remercier la Sainte Vierge de la protection dont elle entoura la flotte chrétienne, bien inférieure en nombre.
7. Importance des Croisades.
On n’aurait pas.une idée juste des Croisades si on les considérait comme un détail dans la vie de l’Europe chrétienne du Moyen Age.
Ce sont les autres guerres qui, en comparaison, ont un caractère local et passager. La Croisade fut la ligue presque perpétuelle et presque universelle des peuples chrétiens, tant que les progrès de l’islamisme ne furent pas arrêtés.
Il ne faut pas oublier qu’en plus des croisades énumérées ci-dessus, il y eut un passage continuel de croisés, allant se joindre à ceux qui restaient en Orient. Il faut y ajouter le recrutement ininterrompu des Ordres militaires, notamment de celui de Malte, qui dura jusqu’au XVIIIe siècle.
8. L’Ordre de Malte.
Le plus célèbre des Ordres militaires fut celui de Malte, appelé d’abord de Saint-Jean, puis de Rhodes. Il avait pour but de défendre la Terre Sainte et vécut dans une croisade continuelle. Il aida à la prise de Saint-Jean-d’Acre en 1191, lutta à Rhodes en 1480 et 1522, contre toutes les forces turques, et enfin résista à Malte en 1565 à tous les assauts de l’Empire Ottoman, ce qui n’aida pas peu à la grande victoire de Lépante, six ans plus tard.
9. Grandeur de l’effort des Croisades.
On peut estimer à plus de 1.500.000 hommes les troupes que la chrétienté a jetées successivement en Orient contre les armées musulmanes, et à de nombreux milliards les dépenses qui s’ensuivirent. Il ne fallut rien moins, pour ralentir et finalement épuiser le flot envahisseur, qui arriva plusieurs fois jusqu’à Vienne au centre de l’Europe.
Nous avons tous des aïeux parmi les croisés qui sont allés combattre pour la foi chrétienne, sur les terres infidèles, et qui ont versé leur sang pour que nous restions chrétiens.
10. Résultats des Croisades.
Les Croisades, au dire de quelques historiens, n’ont pas réussi. Il est vrai qu’après une existence relativement courte le petit royaume chrétien de Jérusalem a fini par succomber et disparaître. Les Turcs ont même pu, dans la suite, conquérir l’Europe orientale. Mais pourtant, au total, l’Espagne s’est débarrassée des musulmans ; l’Autriche, puis la Hongrie, et plus tard les pays des Balkans y sont parvenus à leur tour. Depuis 1830, où eut lieu la prise d’Alger, les puissances chrétiennes ont pris pied sur la rive méridionale de la Méditerranée, restée musulmane depuis douze siècles. Ce sont les croisades qui ont obtenu ce résultat, en affaiblissant à la longue l’islamisme, qui, finalement épuisé, a lâché toutes ses conquêtes. L’héroïsme des croisés a donc obtenu un résultat bien satisfaisant, quoique lent à venir.
(Précis d’histoire sainte, leçon 48, Emmanuel VITTE, MCMXXXIII)
11. Djihad.
Auto-produire la carte postale ci-dessous
et l’envoyer aux Djihadistes potentiels
pour les dissuader.
TÉLÉCHARGER la carte postale (à l’envers) – .jpg 156 Ko)
.png – 370 Ko
930×620, 10×15
« I’ll see your jihad and i’ll raise you one crusade » What does this phrase mean ?
It’s a clever play on words, with reference to the game of poker. In poker, when one person bids, the next person has several options: they can fold – throw down their cards and surrender if they don’t think they can win. If they think they still have a chance of winning, they can « see » the bid, which means they put down an equal amount of money. After « seeing » or recognizing the bid on the table by matching it, they can either « call », which means they are asking to see everyone’s cards to decide who wins, or they can raise the bidding even further by putting down even more money, and passing this larger bid along to the next player or back to the first, if there are only 2 people left in the game at this point. SO, when someone says they will « see » someone’s bid of a Jihad, and raise the bidding by adding a crusade, they are saying that they will match the level of violence represented by the Jihad (Islamic word for « holy war », and raise the stakes by announcing a « crusade », which is the Christian version of « holy war », and refers to the invasions of the Holy Lands in the first part of the second millenium (from about 1050 to 1300 or so was the period of the Crusades) by various « Christian » groups from Europe. The global « war on terror » triggered by the 9-11 event, has been compared to a crusade because some see the recent rise in Islamic extremism as an attack on Christianity in general – so there has been a call in some circles to fight one « holy war » with another « holy war » – to match a Jihad with a Crusade.
Source : http://answers.yahoo.com/question/index?qid=20101202082741AA1e3Ww
Qui sont les destinataires ?
N’importe quelle association
…ayant en projet de construire…
…ayant démarré le chantier d’…
…gérant…
une ambassade islamique, une mosquerne, une kommandantur mahométane, bref : une mosquée.
Pour montrer que la résistance est implantée localement, choisir une destination proche du lieu d’expédition.
Embarras du choix ? Visez les têtes de l’hydre : le Conseil Français du Culte Mahométan et les diplomates des trois des plus importantes mosquées de France (celles qui certifient le halal) :
mosquee-de-paris.org – mosquee-lyon.org – mosquee-evry.fr.
Le jour où ils auront un site internet qui ne sera pas du travail de Chariabe, vous pourrez écrire au diplomate officiel local du CFCM, c’est à dire le diplomate du CRCM, Conseil Régional du Culte Mahométan, de votre région (signaler en commentaire quand la page des CRCM sera complète).